Alors au début je le faisais à posteriori, puis après avec mon petit carnet j’ai travaillé mes concepts et j’ai appris à mieux planifier mes compositions.
Il arrive cependant que je crée des symboles de manière inconsciente, en général on me le fait remarque après (surtout ma maman elle est super forte pour ça ).
Et à la fin on se rend compte qu’avec le dessin on peut transmettre une histoire riche équivalente à un extrait de livre, c’est très motivant !
Les rêves d'Artanzo
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Merci @Margaux , content qu’ils te plaisent !
Voici mon dernier dessin :
Titre : Social Networks
Collection : Dream Collection
Chapitre : Périples
Technique : aquarelles, crayons graphite de 2H à 3B pour les contours et crayons Polychromos
Taille : 18 x 26cm
Support : papier aquarelle ClaireFontaine 300g avec grain fin pressé à froid
Description : j’ai souhaité illustrer le mirage des réseaux sociaux d’aujourd’hui où c’est l’individu qui est le produit, alors qu’il pense lui même maitriser sa communication et sa notoriété. Le pêcheur est un pêcheur de reconnaissance, de likes, de commentaires mais sa ligne ne semble pas mordre. De plus, il est seul, car finalement c’est le sentiment de solitude qui prévaut au bout d’un moment dans un monde où tout est superficiel et éphémère. Le poisson a des yeux étranges, en verre, un peu comme ceux d’un robot. Cela symbolise l’aspect artificiel du réseau dominé par des algorithmes qui prennent le pas sur les êtres humains. Le fond est jaune orangé comme sur d’autres de mes dessins les plus récents. Cette couleur symbolise un univers pollué, irrespirable, lié à la technologie. Enfin, les écailles menaçantes sur le dos du poisson représentent le danger invisible des réseaux sur les esprits qui ne savent pas s’arrêter dans leur quête de notoriété virtuelle.
Voici mon dernier dessin :
Titre : Social Networks
Collection : Dream Collection
Chapitre : Périples
Technique : aquarelles, crayons graphite de 2H à 3B pour les contours et crayons Polychromos
Taille : 18 x 26cm
Support : papier aquarelle ClaireFontaine 300g avec grain fin pressé à froid
Description : j’ai souhaité illustrer le mirage des réseaux sociaux d’aujourd’hui où c’est l’individu qui est le produit, alors qu’il pense lui même maitriser sa communication et sa notoriété. Le pêcheur est un pêcheur de reconnaissance, de likes, de commentaires mais sa ligne ne semble pas mordre. De plus, il est seul, car finalement c’est le sentiment de solitude qui prévaut au bout d’un moment dans un monde où tout est superficiel et éphémère. Le poisson a des yeux étranges, en verre, un peu comme ceux d’un robot. Cela symbolise l’aspect artificiel du réseau dominé par des algorithmes qui prennent le pas sur les êtres humains. Le fond est jaune orangé comme sur d’autres de mes dessins les plus récents. Cette couleur symbolise un univers pollué, irrespirable, lié à la technologie. Enfin, les écailles menaçantes sur le dos du poisson représentent le danger invisible des réseaux sur les esprits qui ne savent pas s’arrêter dans leur quête de notoriété virtuelle.
après réflexion les yeux du poisson me font pensé a ceux des bêtes dans un ghibli.
mince... j'ai perdu le titre!
c'est une histoire de vallée du vent!
les omu ...je ne sait pas comment ça s'écrit . c'est le nom des bêtes...
je suis toujours admirative de tes aquarelles.
tiens d'ailleurs je viens de sortir les miennes : des van gogh
mince... j'ai perdu le titre!
c'est une histoire de vallée du vent!
les omu ...je ne sait pas comment ça s'écrit . c'est le nom des bêtes...
je suis toujours admirative de tes aquarelles.
tiens d'ailleurs je viens de sortir les miennes : des van gogh
Intéressant ! C'est un peu le même processus d'évolution qu'en écriture finalement.Artanzo a écrit : ↑mar. août 13, 2024 10:32 pm Alors au début je le faisais à posteriori, puis après avec mon petit carnet j’ai travaillé mes concepts et j’ai appris à mieux planifier mes compositions.
Il arrive cependant que je crée des symboles de manière inconsciente, en général on me le fait remarque après (surtout ma maman elle est super forte pour ça ).
Et à la fin on se rend compte qu’avec le dessin on peut transmettre une histoire riche équivalente à un extrait de livre, c’est très motivant !
Tu penses a Nausicäa, c'est vrai qu'il y a une ambiance un peu similaire avec cet étrange bête immense et distanteMarie a écrit : ↑jeu. août 15, 2024 5:04 pm après réflexion les yeux du poisson me font pensé a ceux des bêtes dans un ghibli.
mince... j'ai perdu le titre!
c'est une histoire de vallée du vent!
les omu ...je ne sait pas comment ça s'écrit . c'est le nom des bêtes...
je suis toujours admirative de tes aquarelles.
tiens d'ailleurs je viens de sortir les miennes : des van gogh
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J’adore les explications de tes dessins, c’est top de les lire après coup. D’avoir sa propre lecture d’abord et d’avoir plus de détails ensuite.
Je trouve que c’est un dessin angoissant et à juste titre !
Je trouve que c’est un dessin angoissant et à juste titre !
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Merci ! Dans mes dessins je trouve qu’il y a souvent, voire tout le temps un petit côté angoissant. Va savoir pourquoi . J’aimerai bien faire un artbook un jour qui reprend toutes les explications !Miss Azalis a écrit : ↑dim. août 18, 2024 8:43 pm J’adore les explications de tes dessins, c’est top de les lire après coup. D’avoir sa propre lecture d’abord et d’avoir plus de détails ensuite.
Je trouve que c’est un dessin angoissant et à juste titre !
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Voici un autre dessin récent.
Titre : The Wall
Collection : Dream Collection
Chapitre : Périples
Technique : aquarelles, crayons graphite de 2H à 3B pour les contours et crayons Polychromos
Taille : 30 x 40cm
Support : papier aquarelle 300g grain fin pressé à froid.
Description : The Wall est un dessin hautement symbolique qui raconte l’histoire de l’incompatibilité dans un couple, pour des raisons d’incompréhension, d’objectifs divergents ou tout autre élément perturbateur d’une relation.
Les deux petits personnages en blanc sont les principaux protagonistes de la composition, même s’il y a un grand visage dessiné. Ce dernier doit plutôt être compris comme un décor, une période de la vie où se déroulent les événements.
La femme représentée divise les deux personnages par sa présence, elle porte un chapeau à connotation estivale et son regard est caché dans l’ombre derrière une forêt de trèfles. Elle ne voit pas, elle est perdue dans une forme d’illusion végétale qui peut rappeler l’emprise d’une relation toxique où l’on perd le sens des réalités.
Son corps est transparent, comme ceux de la collection des Mondes Intérieurs. On y perçoit deux éléments flottants sur l’eau, ce sont des galères portugaises de la famille des méduses, extrêmement dangereuses pour l’Homme.
À chaque personnage est associé un de ces corps gélatineux, comme une arme prête à piquer l’autre dans une mer de sentiments démontée par la houle.
Enfin, nos deux personnages ont une attitude triste, recueillie mais également riche en réflexion. Ils essayent de comprendre comment ils en sont arrivés-là et comment s’extirper de leur impasse.
Titre : The Wall
Collection : Dream Collection
Chapitre : Périples
Technique : aquarelles, crayons graphite de 2H à 3B pour les contours et crayons Polychromos
Taille : 30 x 40cm
Support : papier aquarelle 300g grain fin pressé à froid.
Description : The Wall est un dessin hautement symbolique qui raconte l’histoire de l’incompatibilité dans un couple, pour des raisons d’incompréhension, d’objectifs divergents ou tout autre élément perturbateur d’une relation.
Les deux petits personnages en blanc sont les principaux protagonistes de la composition, même s’il y a un grand visage dessiné. Ce dernier doit plutôt être compris comme un décor, une période de la vie où se déroulent les événements.
La femme représentée divise les deux personnages par sa présence, elle porte un chapeau à connotation estivale et son regard est caché dans l’ombre derrière une forêt de trèfles. Elle ne voit pas, elle est perdue dans une forme d’illusion végétale qui peut rappeler l’emprise d’une relation toxique où l’on perd le sens des réalités.
Son corps est transparent, comme ceux de la collection des Mondes Intérieurs. On y perçoit deux éléments flottants sur l’eau, ce sont des galères portugaises de la famille des méduses, extrêmement dangereuses pour l’Homme.
À chaque personnage est associé un de ces corps gélatineux, comme une arme prête à piquer l’autre dans une mer de sentiments démontée par la houle.
Enfin, nos deux personnages ont une attitude triste, recueillie mais également riche en réflexion. Ils essayent de comprendre comment ils en sont arrivés-là et comment s’extirper de leur impasse.
j'adore!
et franchement c'est super sympa d'avoir l'histoire de ton oeuvre.
je ne dessine que pour raconter des histoires et je suis admirative de ton travail trés symbolique et qui pour autant raconte aussi des histoires!
avec ta technique qui travail vachement la transparence... (je n'y arrive pas ...pourtant j'aurais envie. j'avoue observé tes dessins pour comprendre) j'aime beaucoup!
et franchement c'est super sympa d'avoir l'histoire de ton oeuvre.
je ne dessine que pour raconter des histoires et je suis admirative de ton travail trés symbolique et qui pour autant raconte aussi des histoires!
avec ta technique qui travail vachement la transparence... (je n'y arrive pas ...pourtant j'aurais envie. j'avoue observé tes dessins pour comprendre) j'aime beaucoup!